Quartiers considérés typiques
Rue Ahumada (l'équivalent de la rue Neuve à Bruxelles)
17 - Santiago concentre 759.000 m2 de superficie de supermarchés. Dans le secteur nord-est, où il y a le plus de supermarchés, il y a 3,7 habitants par m2 de magasin (le traitement moyen y est de 825.700 CLP, soit environ 1.100 €) alors que dans la zone nord-ouest (l'autre extrême) il y a 14,9 habitants par m2 (le traitement moyen y est de 370.000 CLP, ou 530 €).
- Le Musée d'Histoire naturelle est celui qui a reçu le plus de visites en 2011: 515.000.
18 - Au sommet ibéroaméricain de Cadix,le président boliven a réclamé (une fois de plus) la révision du traité de 1904 par lequel son pays a cédé au Chili sa frange côtière. Il le considère injuste et menace d'en appeler à des tribunaux internationaux, mais cette demande a déjà été rejetée par la Société des Nations entre les deux guerres mondiales.
- Les cartes de crédit du commerce (retail) sont tombées de 8,3 millions en 2007 à 4,8 millions en 2012. Les clients ont appris à être plus prudents dans leurs dépenses et le commerce est plus exigent pour l'octroi, bien qu'il pousse toujours à l'endettement.
- L'éducation supérieure était de 4% des jeunes en 1960. Elle monta à 16% en 1990 et 37,5% en 2003. Maintenant plus de la moitié y accède et le budget national d'éducation en assure la possibilité à 90% de ceux qui sortent du secondaire.
- Étude des abstentions aux dernières élections: 95% des nouveaux inscrits (de force) n'ont pas voté. Des 60% qui n'ont pas voté, 44% disent que cela ne les intéressait pas, 22% pour protester contre la politique et 26% pour des raisons personnelles. Le facteur de décision le plus mentionné (48%) fut que ne plaisait aucun candidat.
28 - Non seulement les températures de ces jours-ci à Santiago sont les plus hautes de ce printemps. Cette année sera l'une de 5 plus chaudes connues du Service Météo.
30 - The Economist a élu le Chili commo le meilleur lieu d'Amérique Latine pour naître en 2013.
- En 2010, 141 millions de boîtes de médicaments ont étés vendues ici. Cette année 13 millions de plus ont déjà été vendues, dont 1.600 d'analgésique paracétamol PAR HEURE (c'est le plus vendu). Il y a une pharamacie pour 9.438 habitants en moyenne, la moitié d'elles dans la Région Métropolitaine (1.133 locaux).
Alors que sont mis en revue les progrès et l'état du Chili, il est bon d'examiner calmement ce qui est bien et ce qui est mal, sans se laisser emporter par le feu de l'action.
En particulier, nous passerons en revue ce que nous avons pu avancer dans les dernières années grâce à 30 ans d'effort en commun du pays dans son ensemble. Au cours des trois dernières décennies, les réformes politiques et institutionnelles adoptées par les différents gouvernements nous ont permis de devenir l'un des pays émergents les plus prospères et d'avoir également l'une des meilleures perspectives d'avenir. Ces nombreuses réalisations ne sont pas reconnues que par un petit nombre, sinon que dans le monde entier.
Cela ne signifie pas qu'aucune erreur n'a été faite ou qu'il n'y ait pas des zones que nous devrions encore améliorer, mais nous devons garder à l'esprit les réalisations et les défis pour comprendre comment continuer à progresser régulièrement sans mettre en péril ce que nous avons accompli.
Avant de commencer le processus de réformes, le Chili a navigué plus de 50 ans à coup de crises périodiques de balance des paiements, de déficits budgétaires élevés, d'une inflation élevée et variable, de répression financière et d'isolement du monde. Cependant, au cours des 30 dernières années, le pays a évité la crise de la balance des payements, la stabilité des prix a été atteinte, on a construit un des meilleurs systèmes financiers contrôlés, réglementés et des plus forts du monde, en parallèle avec un marché des capitaux qui est beaucoup plus développé que ce qui correspondrait au niveau du produit par habitant (PIB).
Ce dernier a bénéficié de la création d'un système de pensions visant à résoudre les nombreuses lacunes de l'ancien système de sécurité sociale, et a également favorisé le développement financier du pays. En outre, le Chili a été pleinement intégré dans l'économie mondiale, et son infrastructure s'est améliorée de manière significative grâce à un système innovant de concessions pour les routes, les ports et les aéroports, introduit dans les années nonante.
Le résultat de ce processus a été une augmentation significative de la qualité et du niveau de vie des chiliens. Le revenu par habitant a littéralement sauté à 18.350 dollars aujourd'hui (ajusté en parité du pouvoir d'achat), devenant ainsi le seul pays d'Amérique Latine qui a réduit l'écart avec les pays développés au cours des 30 dernières années.
Plus important encore, parallèlement aux progrès accomplis dans la croissance et le revenu, et non indépendamment de cela, le Chili a également fait un grand progrès dans les indicateurs sociaux et la réduction de la pauvreté au niveau mondial. Ces progrès sont également observés dans d'autres indicateurs de la qualité de vie et de développement. Par exemple, au cours de cette période, le Chili a grimpé à la première place en Amérique Latine et a atteint une position forte dans le monde en termes d'indicateurs de mortalité infantile, d'espérance de vie à la naissance, d'accès de la population à l'eau potable, à l'électricité, au téléphone et aux égouts. Dans bon nombre de ces indicateurs, notre pays a des valeurs proches de la moyenne européenne. Même dans le traitement des eaux usées il dépasse aujourd'hui les Etats-Unis.
Politiquement, le Chili a fait une transition réussie vers la démocratie qui, à son tour, a contribué à la réalisation de ces résultats par le biais de progrès institutionnels et politiques, économiques et sociaux, mis en oeuvre au cours des 30 dernières années.
La classe moyenne et les groupes à faible revenu ont été les principaux bénéficiaires. L'un des effets les plus négligés de la politique économique avait été la facilitation de l'accès aux biens et services qui étaient en dehors du champ d'application de ces groupes pour les générations, les biens durables et les automobiles en particulier.
(Le texte se poursuit avec des recommendations pour l'avenir).
Traduit du journal "El Mercurio".
- Le Musée d'Histoire naturelle est celui qui a reçu le plus de visites en 2011: 515.000.
18 - Au sommet ibéroaméricain de Cadix,le président boliven a réclamé (une fois de plus) la révision du traité de 1904 par lequel son pays a cédé au Chili sa frange côtière. Il le considère injuste et menace d'en appeler à des tribunaux internationaux, mais cette demande a déjà été rejetée par la Société des Nations entre les deux guerres mondiales.
- Les cartes de crédit du commerce (retail) sont tombées de 8,3 millions en 2007 à 4,8 millions en 2012. Les clients ont appris à être plus prudents dans leurs dépenses et le commerce est plus exigent pour l'octroi, bien qu'il pousse toujours à l'endettement.
- L'éducation supérieure était de 4% des jeunes en 1960. Elle monta à 16% en 1990 et 37,5% en 2003. Maintenant plus de la moitié y accède et le budget national d'éducation en assure la possibilité à 90% de ceux qui sortent du secondaire.
- Étude des abstentions aux dernières élections: 95% des nouveaux inscrits (de force) n'ont pas voté. Des 60% qui n'ont pas voté, 44% disent que cela ne les intéressait pas, 22% pour protester contre la politique et 26% pour des raisons personnelles. Le facteur de décision le plus mentionné (48%) fut que ne plaisait aucun candidat.
28 - Non seulement les températures de ces jours-ci à Santiago sont les plus hautes de ce printemps. Cette année sera l'une de 5 plus chaudes connues du Service Météo.
30 - The Economist a élu le Chili commo le meilleur lieu d'Amérique Latine pour naître en 2013.
- En 2010, 141 millions de boîtes de médicaments ont étés vendues ici. Cette année 13 millions de plus ont déjà été vendues, dont 1.600 d'analgésique paracétamol PAR HEURE (c'est le plus vendu). Il y a une pharamacie pour 9.438 habitants en moyenne, la moitié d'elles dans la Région Métropolitaine (1.133 locaux).
EXTRA: La transformation économique du Chili
Commentaire de Vittorio Corbo, ex-président de la Banque Centrale
Alors que sont mis en revue les progrès et l'état du Chili, il est bon d'examiner calmement ce qui est bien et ce qui est mal, sans se laisser emporter par le feu de l'action.
En particulier, nous passerons en revue ce que nous avons pu avancer dans les dernières années grâce à 30 ans d'effort en commun du pays dans son ensemble. Au cours des trois dernières décennies, les réformes politiques et institutionnelles adoptées par les différents gouvernements nous ont permis de devenir l'un des pays émergents les plus prospères et d'avoir également l'une des meilleures perspectives d'avenir. Ces nombreuses réalisations ne sont pas reconnues que par un petit nombre, sinon que dans le monde entier.
Cela ne signifie pas qu'aucune erreur n'a été faite ou qu'il n'y ait pas des zones que nous devrions encore améliorer, mais nous devons garder à l'esprit les réalisations et les défis pour comprendre comment continuer à progresser régulièrement sans mettre en péril ce que nous avons accompli.
Avant de commencer le processus de réformes, le Chili a navigué plus de 50 ans à coup de crises périodiques de balance des paiements, de déficits budgétaires élevés, d'une inflation élevée et variable, de répression financière et d'isolement du monde. Cependant, au cours des 30 dernières années, le pays a évité la crise de la balance des payements, la stabilité des prix a été atteinte, on a construit un des meilleurs systèmes financiers contrôlés, réglementés et des plus forts du monde, en parallèle avec un marché des capitaux qui est beaucoup plus développé que ce qui correspondrait au niveau du produit par habitant (PIB).
Ce dernier a bénéficié de la création d'un système de pensions visant à résoudre les nombreuses lacunes de l'ancien système de sécurité sociale, et a également favorisé le développement financier du pays. En outre, le Chili a été pleinement intégré dans l'économie mondiale, et son infrastructure s'est améliorée de manière significative grâce à un système innovant de concessions pour les routes, les ports et les aéroports, introduit dans les années nonante.
Le résultat de ce processus a été une augmentation significative de la qualité et du niveau de vie des chiliens. Le revenu par habitant a littéralement sauté à 18.350 dollars aujourd'hui (ajusté en parité du pouvoir d'achat), devenant ainsi le seul pays d'Amérique Latine qui a réduit l'écart avec les pays développés au cours des 30 dernières années.
Plus important encore, parallèlement aux progrès accomplis dans la croissance et le revenu, et non indépendamment de cela, le Chili a également fait un grand progrès dans les indicateurs sociaux et la réduction de la pauvreté au niveau mondial. Ces progrès sont également observés dans d'autres indicateurs de la qualité de vie et de développement. Par exemple, au cours de cette période, le Chili a grimpé à la première place en Amérique Latine et a atteint une position forte dans le monde en termes d'indicateurs de mortalité infantile, d'espérance de vie à la naissance, d'accès de la population à l'eau potable, à l'électricité, au téléphone et aux égouts. Dans bon nombre de ces indicateurs, notre pays a des valeurs proches de la moyenne européenne. Même dans le traitement des eaux usées il dépasse aujourd'hui les Etats-Unis.
Politiquement, le Chili a fait une transition réussie vers la démocratie qui, à son tour, a contribué à la réalisation de ces résultats par le biais de progrès institutionnels et politiques, économiques et sociaux, mis en oeuvre au cours des 30 dernières années.
La classe moyenne et les groupes à faible revenu ont été les principaux bénéficiaires. L'un des effets les plus négligés de la politique économique avait été la facilitation de l'accès aux biens et services qui étaient en dehors du champ d'application de ces groupes pour les générations, les biens durables et les automobiles en particulier.
(Le texte se poursuit avec des recommendations pour l'avenir).
Traduit du journal "El Mercurio".