Politique
- Le président Piñera a envoyé sur les réseaux sociaux un salut de Nouvel An, qualifiant 2019 d'annéee "dure et difficile, qui a laissé des blessures dans le corps et l'âme du pays. Il nous faudra être capables de soigner ces blessures, les ouvrir et les comprendre pour qu'elles puissent guérir. Pour cela il est nécessaire de récupérer l'amitié, la capacité de dialogue et d'accords. Il est légitime d'avoir des idées différentes, à condition qu'elles ne nous empêchent pas de travailler ensemble et construire un meilleur avenir pour tous....".
L'approbation du président début janvier est de 10% por 82% de réprobation.
- L'appui à la rédaction d'une nouvelle constitution est maintenent de 72%. Les contraires ne seraient que 6%. 30.000 millions de CLP (35M d'€) seraient destinés à la publicité du referendum.
- Les deux principaux partis de droite se sont mis d'accord pour faire ensemble la propagande pour le refus à une nouvelle constitution. Selon le Service Électoral, la propagande officielle ne pourra commencer que le 26 février.
- Une enquête faite par les étudiants de sociologie de l'Université du Chili a conclu que 32% de ceux qui se manifestent habituellement au centre de Santiago ont complété l'éducation moyenne, 32% ont aussi un titre universitaire et 10% même un postgrade. 75% ont moins de 39 ans; 47% sont des "habitués"; 64% ne sont membres d'aucune organisation.
- 20% des chiliens croient que la "mobilisation sociale" durera plus d'un an et 65% qu'elle durera plus de 4 mois car ils ne voient pas de résolution des problèmes. 77% sont d'accord avec les manifestations. (Enquête de début décembre). La population sent que les parlementaires ne font rien et que les discours du président ne sont ni amitieux ni "connectés".
- Les députés d'un des deux principaux partis de droite ont affirmé que le procédé d'élaboration de la nouvelle constitution prendra beaucoup de temps mais que les changements principaux sont urgents et devraient se faire inmédiatement. [Cela est possible par une réforme que peut réaliser le parlememnt actuel]. (Mais personne n'a recueilli la suggestion.)
Sécurité
- Une cinquantaine de "manifestants" ont attaqué et incendié l'église institutionnelle des Carabiniers, y profanant même des tombes, tandis qu'un autre groupe détruisait et mettait à sac des magasins voisins. Les policiers qui y montaient la garde se retirèrent, faute de pouvoir utiliser leurs armes suite à des sentences judiciaires.
- Un comissariat de police a été attaqué 5 nuits de suite, par 300 personnes, dans la commune proche de l'aéroport de Santiago. Il y eut des carabiniers blessés et 6 arrestations. Il avait déjà été attaqué plus de 30 fois et plus de 160 comissariats du pays ont été attaqués au total plus de 300 fois depuis le 18 octobre. Selon la police, agissent principalement des narcotrafiquants qui tentent ainsi d'affirmer leur contrôle.
Economie
- Le ministre des Finances a proposé l'Australie et la Nouvelle Zélande comme références pour l'économie du pays dans la prochaine décade. Il calcule qu'une réponse complète aux réclamations sociales demanderait 8% du PIB et de 30 à 40% "de la dimension de l'État", ce qui n'est pas possible d'un seul coup. La réforme tributaire prévue représente 1% du PIB.
- L'activité économique est tombée de 3,3% en novembre passé.
- Depuis le début de la crise, 165.000 personnes ont perdu leur travail.
- 2019 a montré une croissance de 2,9% de la dette moyenne des chiliens, qui atteint maintenant le niveau record de 75% de leurs rentrées annuelles.
- La hausse de l'index des prix en 2019 a été de 3%.
- 40.000 emplois se perdraient cette année dans le secteur de la construction des suites de la baisse d'investissements.
Science et environnement
- La fumée provenant des incendies d'Australie contamine la neige des hauts sommets de la cordillère des Andes.
- 98% de chiliens croient que le pays n'est pas préparé pour faire face au changement climatique.
Santé
- Le président Piñera a envoyé au parlement un projet de loi qui réforme le Fond National de Santé, qui contemple un plan universel de santé, lequel fixera un délai maximum de résolution des demandes. Les consultations et opérations qui ne seraient pas réalisées dans le système public dans les délais établis pouvant alors être réalisées dans le privé mais financées par le Fond public. Le fond couvrirait aussi jusqu'à 60% du prix des 200 médicaments les plus souvent ordonnés et une assurance pour maladies catastrophiques et chirurgies de haut coût. Les assurances privées seraient seulement des compléments du plan universel et non une alternative totale comme a présent. L'opposition est mécontente car cela fera passer des fonds publics aux privés [mais alors il vaut mieux pour eux que les patients attendent un an ou plus?]
- Le président a promulgué la loi qui permettra de baisser le prix des médicaments les plus utilisés jusque de 80% d'ici 2022, en commençant d'ici 3 mois par l'offre dans les pharmacies non dépendantes des grandes chaînes. Cela sera possible grâce au pouvoir d'achat de l'organisme qui pourvoit de médicaments les hôpitaux publics, qui servira aussi dorénavent pour pourvoir les pharmacies.
Education
- 297.000 étudiants ont rendu l'épreuve d'admission aux universités. Environ 80.000 ont été affectés par des manifestations d'étudiants de secondaire qui veulent que cette épreuve soient supprimée, soit trouvant l'accès aux locaux bloqués soit ayant vu interrompue leur asssistance, devant alors se représenter un autre jour et à un autre local à la fin du mois. Le Parti Communiste appuya ces "manifestations légitimes contre un système qui reproduit l'inégalité, mais vient alors le bras armé répresseur qui les attaque et criminalise". Valparaiso fut la ville la plus affectée. L'épreuve d'histoire et géographie a dû être annulée car elle avait été filtrée sur les réseaux sociaux et ne se réaliserait pas, mais il y a eu recours en justice pour qu'elle se fasse vu son importance pour plusieurs carrières. On cherche le responsable de la filstration. Et le Conseil de Défense de l'Etat a mis en route 16 procès contre 36 personnes qui ont convoqué et participé aux manifestations qui ont altéré la réalisation de l'épreuve d'admission. 63% des chiliens sont contraires à ces manifestations.
- Le président Piñera a envoyé sur les réseaux sociaux un salut de Nouvel An, qualifiant 2019 d'annéee "dure et difficile, qui a laissé des blessures dans le corps et l'âme du pays. Il nous faudra être capables de soigner ces blessures, les ouvrir et les comprendre pour qu'elles puissent guérir. Pour cela il est nécessaire de récupérer l'amitié, la capacité de dialogue et d'accords. Il est légitime d'avoir des idées différentes, à condition qu'elles ne nous empêchent pas de travailler ensemble et construire un meilleur avenir pour tous....".
L'approbation du président début janvier est de 10% por 82% de réprobation.
- L'appui à la rédaction d'une nouvelle constitution est maintenent de 72%. Les contraires ne seraient que 6%. 30.000 millions de CLP (35M d'€) seraient destinés à la publicité du referendum.
- Les deux principaux partis de droite se sont mis d'accord pour faire ensemble la propagande pour le refus à une nouvelle constitution. Selon le Service Électoral, la propagande officielle ne pourra commencer que le 26 février.
- Une enquête faite par les étudiants de sociologie de l'Université du Chili a conclu que 32% de ceux qui se manifestent habituellement au centre de Santiago ont complété l'éducation moyenne, 32% ont aussi un titre universitaire et 10% même un postgrade. 75% ont moins de 39 ans; 47% sont des "habitués"; 64% ne sont membres d'aucune organisation.
- 20% des chiliens croient que la "mobilisation sociale" durera plus d'un an et 65% qu'elle durera plus de 4 mois car ils ne voient pas de résolution des problèmes. 77% sont d'accord avec les manifestations. (Enquête de début décembre). La population sent que les parlementaires ne font rien et que les discours du président ne sont ni amitieux ni "connectés".
- Les députés d'un des deux principaux partis de droite ont affirmé que le procédé d'élaboration de la nouvelle constitution prendra beaucoup de temps mais que les changements principaux sont urgents et devraient se faire inmédiatement. [Cela est possible par une réforme que peut réaliser le parlememnt actuel]. (Mais personne n'a recueilli la suggestion.)
Sécurité
- Une cinquantaine de "manifestants" ont attaqué et incendié l'église institutionnelle des Carabiniers, y profanant même des tombes, tandis qu'un autre groupe détruisait et mettait à sac des magasins voisins. Les policiers qui y montaient la garde se retirèrent, faute de pouvoir utiliser leurs armes suite à des sentences judiciaires.
- Un comissariat de police a été attaqué 5 nuits de suite, par 300 personnes, dans la commune proche de l'aéroport de Santiago. Il y eut des carabiniers blessés et 6 arrestations. Il avait déjà été attaqué plus de 30 fois et plus de 160 comissariats du pays ont été attaqués au total plus de 300 fois depuis le 18 octobre. Selon la police, agissent principalement des narcotrafiquants qui tentent ainsi d'affirmer leur contrôle.
Economie
- Le ministre des Finances a proposé l'Australie et la Nouvelle Zélande comme références pour l'économie du pays dans la prochaine décade. Il calcule qu'une réponse complète aux réclamations sociales demanderait 8% du PIB et de 30 à 40% "de la dimension de l'État", ce qui n'est pas possible d'un seul coup. La réforme tributaire prévue représente 1% du PIB.
- L'activité économique est tombée de 3,3% en novembre passé.
- Depuis le début de la crise, 165.000 personnes ont perdu leur travail.
- 2019 a montré une croissance de 2,9% de la dette moyenne des chiliens, qui atteint maintenant le niveau record de 75% de leurs rentrées annuelles.
- La hausse de l'index des prix en 2019 a été de 3%.
- 40.000 emplois se perdraient cette année dans le secteur de la construction des suites de la baisse d'investissements.
Science et environnement
- La fumée provenant des incendies d'Australie contamine la neige des hauts sommets de la cordillère des Andes.
- 98% de chiliens croient que le pays n'est pas préparé pour faire face au changement climatique.
Santé
- Le président Piñera a envoyé au parlement un projet de loi qui réforme le Fond National de Santé, qui contemple un plan universel de santé, lequel fixera un délai maximum de résolution des demandes. Les consultations et opérations qui ne seraient pas réalisées dans le système public dans les délais établis pouvant alors être réalisées dans le privé mais financées par le Fond public. Le fond couvrirait aussi jusqu'à 60% du prix des 200 médicaments les plus souvent ordonnés et une assurance pour maladies catastrophiques et chirurgies de haut coût. Les assurances privées seraient seulement des compléments du plan universel et non une alternative totale comme a présent. L'opposition est mécontente car cela fera passer des fonds publics aux privés [mais alors il vaut mieux pour eux que les patients attendent un an ou plus?]
- Le président a promulgué la loi qui permettra de baisser le prix des médicaments les plus utilisés jusque de 80% d'ici 2022, en commençant d'ici 3 mois par l'offre dans les pharmacies non dépendantes des grandes chaînes. Cela sera possible grâce au pouvoir d'achat de l'organisme qui pourvoit de médicaments les hôpitaux publics, qui servira aussi dorénavent pour pourvoir les pharmacies.
Education
- 297.000 étudiants ont rendu l'épreuve d'admission aux universités. Environ 80.000 ont été affectés par des manifestations d'étudiants de secondaire qui veulent que cette épreuve soient supprimée, soit trouvant l'accès aux locaux bloqués soit ayant vu interrompue leur asssistance, devant alors se représenter un autre jour et à un autre local à la fin du mois. Le Parti Communiste appuya ces "manifestations légitimes contre un système qui reproduit l'inégalité, mais vient alors le bras armé répresseur qui les attaque et criminalise". Valparaiso fut la ville la plus affectée. L'épreuve d'histoire et géographie a dû être annulée car elle avait été filtrée sur les réseaux sociaux et ne se réaliserait pas, mais il y a eu recours en justice pour qu'elle se fasse vu son importance pour plusieurs carrières. On cherche le responsable de la filstration. Et le Conseil de Défense de l'Etat a mis en route 16 procès contre 36 personnes qui ont convoqué et participé aux manifestations qui ont altéré la réalisation de l'épreuve d'admission. 63% des chiliens sont contraires à ces manifestations.
EXTRA: Le chantage de la nouvelle violence
Par Sergio Muñoz, analyste politique (La Tercera, 2/1/2020)
Par Sergio Muñoz, analyste politique (La Tercera, 2/1/2020)
Il nous en coûtera pour surmonter les ravages de la crise sur le plan économique et social, mais peut-être beaucoup plus dans le domaine politique, culturel et émotionnel. On a dit que "Le Chili a besoin de paix, mais avec justice sociale." Le mot important est "mais", qui a valeur d’avertissement: s’il n’y a pas de justice sociale, il n’y aura pas de paix, ou ce sera une paix qui ne vaudra pas la peine d’être défendue. C'est plus ou moins la même chose que de nombreux parlementaires de l'opposition et d'anciens ministres de Bachelet laissent entendre. C'est également ce qui est proclamé par les groupements de la "table sociale" dont le noyau sont des agents publics qui affichent un record de grèves avec un salaire garanti.
Ces secteurs ont conclu que l'effondrement de la paix leur était politiquement bénéfique et que, par conséquent, la politique devait être menée de manière à tirer parti de la peur généralisée de la population face à de nouvelles flambées de violence et de destruction. Ils disent qu'ils ne partagent pas le vandalisme, mais ils l'utilisent finalement comme un instrument d'extorsion. C'est l'explosion du cynisme.
C'est pourquoi ils ont besoin de tension et de crispation pour se maintenir et de "vendredis héroïques" [jours de manifestations] pour continuer. C'est le culte de La Rue, cette déesse arbitraire devant laquelle plusieurs pré-candidats présidentiels sont prêts à «danser pour passer» aujourd'hui. Pendant ce temps, beaucoup de gens se demandent s'il est devenu vraiment dangereux de donner librement leurs opinions sans risquer d'être insultés, si la capture du pays par des fans et des inquisiteurs est irréversible. C'est, sans aucun doute, la plaie la plus profonde laissée par une crise qui, dès le début, a eu des militants de rupture institutionnelle, mais qui a également été favorisée par ceux qui ont vu une opportunité pour leurs désirs de pouvoir. Les deux sont frustrés aujourd'hui parce que Piñera est toujours à La Monnaie [le palais présidentiel], alors que les calculs étaient autres.
À partir d'octobre, il est devenu clair à quel point l'engagement de la majorité des partis d'opposition concernant les procédures de la démocratie représentative est accommodant: ils [ne] semblent valables [que] tant qu'ils gouvernent. C'est une manière d'agir qui étend une énorme ombre sur l'avenir et qui fait naturellement douter des perspectives du processus constitutif.
Quelles valeurs prévaudront dans notre pays? Ce n'est pas écrit, bien sûr. Rien n'est garanti. Nous avons déjà vu le poids des "arrangements" aujourd'hui. Nous devons nous battre pour que les égarements populistes ne soient pas imposés. La première chose est la loyauté aux fondements de la démocratie, ce qui implique de rejeter la violence sans hésitation. Nous devons miser sur la civilité, le respect et la rationalité.
Le Chili a la force pour aller de l'avant, mais ils doit s'unir dans un même effort pour guérir les blessures, assurer la stabilité institutionnelle et retrouver le dynamisme de l'économie. Ce n'est qu'alors que nous pourrons avoir une société plus juste.
Ces secteurs ont conclu que l'effondrement de la paix leur était politiquement bénéfique et que, par conséquent, la politique devait être menée de manière à tirer parti de la peur généralisée de la population face à de nouvelles flambées de violence et de destruction. Ils disent qu'ils ne partagent pas le vandalisme, mais ils l'utilisent finalement comme un instrument d'extorsion. C'est l'explosion du cynisme.
C'est pourquoi ils ont besoin de tension et de crispation pour se maintenir et de "vendredis héroïques" [jours de manifestations] pour continuer. C'est le culte de La Rue, cette déesse arbitraire devant laquelle plusieurs pré-candidats présidentiels sont prêts à «danser pour passer» aujourd'hui. Pendant ce temps, beaucoup de gens se demandent s'il est devenu vraiment dangereux de donner librement leurs opinions sans risquer d'être insultés, si la capture du pays par des fans et des inquisiteurs est irréversible. C'est, sans aucun doute, la plaie la plus profonde laissée par une crise qui, dès le début, a eu des militants de rupture institutionnelle, mais qui a également été favorisée par ceux qui ont vu une opportunité pour leurs désirs de pouvoir. Les deux sont frustrés aujourd'hui parce que Piñera est toujours à La Monnaie [le palais présidentiel], alors que les calculs étaient autres.
À partir d'octobre, il est devenu clair à quel point l'engagement de la majorité des partis d'opposition concernant les procédures de la démocratie représentative est accommodant: ils [ne] semblent valables [que] tant qu'ils gouvernent. C'est une manière d'agir qui étend une énorme ombre sur l'avenir et qui fait naturellement douter des perspectives du processus constitutif.
Quelles valeurs prévaudront dans notre pays? Ce n'est pas écrit, bien sûr. Rien n'est garanti. Nous avons déjà vu le poids des "arrangements" aujourd'hui. Nous devons nous battre pour que les égarements populistes ne soient pas imposés. La première chose est la loyauté aux fondements de la démocratie, ce qui implique de rejeter la violence sans hésitation. Nous devons miser sur la civilité, le respect et la rationalité.
Le Chili a la force pour aller de l'avant, mais ils doit s'unir dans un même effort pour guérir les blessures, assurer la stabilité institutionnelle et retrouver le dynamisme de l'économie. Ce n'est qu'alors que nous pourrons avoir une société plus juste.
Epreuve d'entrée à l'université: déroute pour le peuple (Extraits)
Par Cristián Valenzuela, avocat (La tercera, 9/1/2020)
Par Cristián Valenzuela, avocat (La tercera, 9/1/2020)
L'Association des Etudiants du Secondaire a célébré le résultat [de ses manifestations] en déclarant que l'échec de l'épreuve était un "triomphe pour le peuple" et que le DEMRE [organisateur] et le Conseil des Recteurs auraient pu prendre d'autres mesures et ne pas être submergés du fait de "ne pas écouter le peuple". Interprétation curieuse de ces jeunes révolutionnaires, qui s'arrogent la représentation du peuple pour justifier les graves dommages qu'ils ont causés à près de 300.000 étudiants et leurs familles, leurs illusions et les efforts consentis dans ce processus.
Parlons de la vérité: le boycott de l'épreuve n'a rien à voir avec le test lui-même ou avec les mécanismes de sélection des universités. C'est une autre barricade qui est mise dans la rue pour déstabiliser notre institutionnalité et affaiblir le gouvernement; un acte plus lâche de cette première ligne de personnes idéologisées et incontrôlées, qui cherchent à attirer l'attention à travers ces actes irrationnels qui nuisent et ne contribuent ni à la paix ni au progrès du pays.
Mais contrairement aux danses forcées pour pouvoir passer dans la rue, l'évasion dans le métro ou les barricades physiques qui sont mises en place pour interrompre la circulation, la barricade universitaire à l'épreuve est un acte violent qui nuit particulièrement aux plus pauvres et augmente considérablement la vulnérabilité des familles sans privilèges ni opportunités. C'est, contrairement à ce qu'ils pensent, une défaite retentissante du peuple.
Parce que ce ne furent pas les communes riches les plus affectées, sinon les autres. Et parce que contrairement aux plus privilégiés, qui ont des alternatives, des ressources et des titres pour retarder leur entrée à l'université ou pour s'occuper de l'enseignement supérieur, il y a des milliers de familles qui ont tout misé pour permettre à leurs enfants d'étudier et qui n'ont que cette possibilité ci d'y parvenir. En la boycottant, la seule chose que les vandales ont réalisé a été d'aggraver ces inégalités et laisser en suspens une génération où beaucoup d'entre eux n'auront pas une nouvelle opportunité d'entrer à l'université.
De la même manière, ceux qui croient que le processus constitutionnel peut survivre à la violence et au chaos qui devraient reprendre en mars et s'intensifier vers avril, se trompent fortement. Si nous projetons ce qui s'est passé avec les 700 sièges de l'épreuve aux milliers de bureaux de vote où le plébiscite sera réalisé, le panorama n'est pas très encourageant. Si l'on ajoute ensuite le fonctionnement permanent d'une convention constitutionnelle, rendant examen quotidien sur des questions beaucoup plus complexes, qui touchent des millions de chiliens, et exposée aux pressions de différents groupes d'intérêts dans ce cadre de violence, l'avenir est sombre.
Ne laissons pas les faux prophètes du peuple imposer leur vision sur ce que le peuple veut ou ne veut pas.
Parlons de la vérité: le boycott de l'épreuve n'a rien à voir avec le test lui-même ou avec les mécanismes de sélection des universités. C'est une autre barricade qui est mise dans la rue pour déstabiliser notre institutionnalité et affaiblir le gouvernement; un acte plus lâche de cette première ligne de personnes idéologisées et incontrôlées, qui cherchent à attirer l'attention à travers ces actes irrationnels qui nuisent et ne contribuent ni à la paix ni au progrès du pays.
Mais contrairement aux danses forcées pour pouvoir passer dans la rue, l'évasion dans le métro ou les barricades physiques qui sont mises en place pour interrompre la circulation, la barricade universitaire à l'épreuve est un acte violent qui nuit particulièrement aux plus pauvres et augmente considérablement la vulnérabilité des familles sans privilèges ni opportunités. C'est, contrairement à ce qu'ils pensent, une défaite retentissante du peuple.
Parce que ce ne furent pas les communes riches les plus affectées, sinon les autres. Et parce que contrairement aux plus privilégiés, qui ont des alternatives, des ressources et des titres pour retarder leur entrée à l'université ou pour s'occuper de l'enseignement supérieur, il y a des milliers de familles qui ont tout misé pour permettre à leurs enfants d'étudier et qui n'ont que cette possibilité ci d'y parvenir. En la boycottant, la seule chose que les vandales ont réalisé a été d'aggraver ces inégalités et laisser en suspens une génération où beaucoup d'entre eux n'auront pas une nouvelle opportunité d'entrer à l'université.
De la même manière, ceux qui croient que le processus constitutionnel peut survivre à la violence et au chaos qui devraient reprendre en mars et s'intensifier vers avril, se trompent fortement. Si nous projetons ce qui s'est passé avec les 700 sièges de l'épreuve aux milliers de bureaux de vote où le plébiscite sera réalisé, le panorama n'est pas très encourageant. Si l'on ajoute ensuite le fonctionnement permanent d'une convention constitutionnelle, rendant examen quotidien sur des questions beaucoup plus complexes, qui touchent des millions de chiliens, et exposée aux pressions de différents groupes d'intérêts dans ce cadre de violence, l'avenir est sombre.
Ne laissons pas les faux prophètes du peuple imposer leur vision sur ce que le peuple veut ou ne veut pas.