Politique
- Les fiscalisateurs du Service des Impôts s'opposent au projet de loi qui créerait le "défenseur du contribuable".
Sécurité
- Araucanie: Un groupe de délinquants a attaqué à coups de feu une maison avec l'intention de l'incendier. Le propriétaire a frustré l'attaque en tirant sur les attaquants, tuant l'un et blessant un autre (mis en liberté après avoir été soigné!). Quelques jours plus tard, une manifestations d'une centaine de mapouches résidants à Santiago y a détruit des locaux commerciaux et tenté d'incendier un des nouveaux bus électriques, pour protester contre "l'assassinat" de leur frère d'Araucanie par "un latifondiste protégé par l'Etat". D'autres incendies ont encore été provoquésdans la région.
- Une bombe a été remise et a explosé dans un comissariat de Santiago, faisant 5 carabiniers blessés, dont 2 gravement. Une autre a été envoyée à un ex-ministre, directeur d'un grand groupe financier, mais a pu être retirée à temps. Les bombes contenaient un explosif industriel difficile à se procurer. Un groupe anarchiste se les a attribuées.
Economie
- Google installera ici en 2020, sur une superficie de 23 ha au sud de Santiago, un second "Data Center", un investissement de 200 millions de dollars. Il aura sa propre sous-station électrique, générateur, deux bâtiments, hangars et parking.
- L'entreprise chinoise Huawei (bannie aux États-Unis) a ouvert ici son 6° magasin. Elle sera très probablement aussi charge du développement de l'infrastucture du réseau 5G de téléphonie dans le pays.
- La firme chinoise Didi, similaire à Uber, s'est installée dans le pays et compte déjà 16.000 conducteurs à Valparaiso. Elle compte "attaquer" Santiago en août. A différence d'Uber et Cabify, elle exige un permis de conduire professionnel -préférant recruter des chauffeurs de taxis-, en prévision de ce qui sera exigé dans la loi actuellement en discussion au parlement.
- La parlement a dérogé la "Loi Réservée du Cuivre", qui date de 1958, et obligeait l'entreprise nationale d'exploitation du cuivre (Codelco) a transférer 10% de ses rentrées au budget des forces armées. A diverses occasions, lorsque ces rentrées couvraient à peine le coût de production, cela l'avait obligé à s'endetter et empêché de faire des investissements avec des fonds propres.
- Mallplaza, compagnie qui possède et contrôle une grande partie des centres commerciaux du pays, a envoyé un courrier électronique à ses locataires pour leur demander de connaître non seulement les ventes physiques, mais également celles réalisées par internet ou par téléphone au cours de 2018, tant dans les locaux qu'ils ont dans ces centres comme ailleurs mais remises aux clients dans les locaux des "malls" "pour mieux répondre aux besoins des personnes", car "le consommateur coexiste de manière omnicanal entre le monde physique et le monde numérique, ce qui implique une évolution des tendances pour le secteur des centres commerciaux". En effet, les clients achètent de plus en plus en ligne et ne vont au magasin que pour retirer leurs produits (avec comme conséquence la diminution des produits en exhibition et du personnel de vente). le problème pour les "retailers" est que le montant du loyer pour les locaux dans les centres commerciaux se compose d'une partie fixe et d'une partie variable en fonction des ventes enregistrées dans le magasin., et ils ne veulent évidemment pas être taxés sur ce qu'il vendent par internet (alors que, parallèlement, le groupe Mallplaza voit diminuer ses rentrées, les ventes physiques sur place diminuant). Avec ce nouveau scénario, la relation entre le détaillant et celui qui gère le centre commercial a changé et, par conséquent, aussi le modèle selon lequel cette relation était réglée. Les ventes par mètre carré, un indicateur qui était utilisé historiquement dans le secteur de la vente au détail pour, par exemple, établir la valeur locative d'un espace, perdent aujourd'hui leur pertinence par rapport à d'autres qui reflètent mieux cette nouvelle réalité. Aujourd'hui, la tendance mondiale tend à mettre davantage l'accent sur les revenus fixes et à mieux comprendre le comportement des flux publics dans un centre commercial.
- Le désemploi à Santiago est monté à 8,4%. produit à la fois du freinage économique et de l'abondance d'émigrés. Les secteurs les plus affectés sont la construction 8en baisse) et le commerce (technologisé).
- Les trois entreprises qui avaient gagné le concours public pour installer ici des fabriques de produits dérivés du lithium ont annoncé le retrait de leurs projets, sans donner leurs raisons. Les fluctuations du marché et l'évolution technologique de la fabrication de batteries peuvent en être la cause.
- La firme chinoise de cartes de crédit UnionPay fait les démarches pour commencer à opérer ici à la fin de l'année.
Education
- 41% des chômeurs chiliens ont un diplôme d'éducation technique ou universitaire.
- Les professeurs du secteur public ont mis fin à leur grève, après 50 jours, mais assurent qu'ils continueront à réclamer les points qui ne leur furent pas concédés. Il leur faudra maintenant récupérer les jours de classes perdus.
Santé
- Selon l'ONU, le Chili est le pays latinoaméricain où il y a eu le plus de contagion du VIH depuis 2010. Il y aurait 71.000 personnes affectées.
- Le président Piñera a voyagé à Osorno, oû il a annoncé le retour de l'eau potable (après une semaine sans elle), après l'épisode de contamination avec de l'essence. Mais l'entreprise lui a clairement menti: alors qu'il rentrait à Santiago, on a vérifié que l'eau n'était arrivée que dans quelques secteurs et, à certains endroits, n'était pas potable. Selon l'entreprise sanitaire, il y avait un "excès de consommation" qu'elle n'a pu compenser, mais elle n'a pu expliquer la nouvelle contamination. Les 160 petites citernes mises à disposition des gens pour y prendre de l'eau étaient insuffisantes et le maire a engagé des camions citernes et mis 80 tanks de plus.
Le ministre des Travaux, alors sur le terrain, a expliqué que l'entreprise a deux lignes de production mais qu'une seule fonctionnait, raison de ne pouvoit servir toute la ville. Il a qualifié la situation d'intolérable, de "grave faute éthique et manque de sensibilité envers les habitants". Le gouvernement a disposé des voitures de police pour accompagner et accélérer le transport des nouveaux filtres depuis Santiago et même un helicoptère pour les mettre en place. Des enquêtes sont en cours, tant de la part de la supervision des services sanitaires comme du Ministère Public, pour déterminer les responsabilités. Le président de la république a la faculté d'annuler la concession de la firme, qui est de propriété espagnole. (On a fréquemment des ennuis ici avec les compagnies espagnoles.) Les habitants de la ville ont fait plusieurs manifestations demandant cette annulation et le parlement -tant la chambre que le sénat- a voté une résolution la demandant aussi.
L'entreprise a ainsi confirmé sa mauvaise réputation: elle a déjà reçu 85 sanctions en 5 ans et fut responsable de déverser des eaux servies dans le lac Llanquihue alors qu'elle administrait le système de traitement de ces eaux. On vient de plus de découvrir qu'elle faisait la même chose, déversant des eaux servies dans la baie d'Ancud, à l'île de Chiloé.
Le président Piñera a renoncé à un voyage pour assister à un séminaire d'Alphabet (Google) aux Etats-Unis pour rester observer la situation d'Osorno et analyser les protocoles d'opération. Il a accélé l'envoi au parlement d'une proposition pour augmenter les amendes aux entreprises sanitaires qui ne rendent pas dans les conditions adéquates les services qui leur correspondent.
Les pertes pour le commerce et l'industrie de la ville se montent à plus de 8 millions de dollars et l'entreprise sanitaire n'a promis que 2 mois de service gratuit alors que la Loi de la Consommation stipule qu'en cas de suspension injustifiée d'un service de base, le fournisseur indemnisera directement le consommateur avec un montant équivalent à dix fois la valeur moyenne quotidienne de la facture pour chaque jour sans livraison, sans préjudice des indemnités supérieures qui peuvent être réclamées par des procédures judiciaires volontaires.
Pour se défendre lors de ces procès (et celui que mène déjà le Ministère Public), la firme a engagé un ex-directeur du Conseil de Défense de l'État et membre de la défense du Chili contre la Bolivie devant la Cour de La Haye, lequel a renoncé à ce poste pour se mettre du côté de l'entreprise contre les citoyens d'Osorno!
L'eau est enfin revenue à tout Osorno après 10 jours et le président Piñera a annoncé que seront appliquées à l'entreprise "les sanctions les plus drastiques selon la loi" et que si les compensations offertes aux habitants ne les satisfont pas il y aura procès collectif.
L'enquête a révélé que le combustible qui a contaminé l'eau provenait d'un tank appartenant à la même entreprise, qui alimente un groupe électrogène destiné à impulser l'eau vers les coupes hautes, qui se trouve juste à côté de la prise d'eau de la source et n'est opéré que par une seule personne, qui a laissé trop longtemps ouvert le robinet de passage, provocant un débordement, parce que le cadran indicateur ne fonctionne plus de façon normale depuis longtemps.
Une radio vient de plus de découvrir qu'il existe depuis octobre passé un rapport dénonçant de multiples défauts d'entretien dans cette entreprise.
Transports et Communications
- Le plan de la future ligne 8 du métro vient d'être informé. Elle partira du centre commercial Mall Tobalaba et ira jusqu'à l'avenue Providencia, avec 14 stations et 18,7km. [La 2e station sera "Portales", à 5 minutes de chez moi.] La construction devrait commencer fin 2020
Science et environnement
- La loi interdisant la remise des achats dans des sacs en plastic a un an. On calcule qu'elle a évité la fabrication de 2.000 millions de ces sacs. Mais elle a eu d'autres conséquences: la fabrication et vente de sacs en plastic pour les ordures a augmenté de 30 à 40%; les supermarchés vendent aussi des sacs en plastic réutilisables faits à base de canne à sucre (la loi interdit seulement les dérivés du pétrole); les sacs en papier se sont multipliés mais la plupart contiennent des métaux qui sont aussi perjudiciels pour l'environnement.
- 40.000 litres de diesel ont été déversés par accident dans la mer de l'extrême sud du pays (zone de Puerto Natales). Le vent a empêché qu'ils sortent de la baie et la force navale a pu en récupérer une grande partie.
- Le pays est devenu un acteur important en matière d'énergie renouvelable, obtenant la 11° position à niveau mondial et 2° en Amérique Latine (après l'Argentine, 10°). Il est 8° (mondial) en puissance solaire. Il faudrait au pays moderniser sa loi sur la distribution électrique selon la consultrice EY qui a fait cette étude.
- L'organisation Global Footprint Network a publié une étude qui montre que le Chili laisse une "emprunte écologique" supérieure à la moyenne mondiale et que si tous les pays faisaient de même toutes les ressources produites par la Terre cette année auraient déjà été épuisées.
- Les fiscalisateurs du Service des Impôts s'opposent au projet de loi qui créerait le "défenseur du contribuable".
Sécurité
- Araucanie: Un groupe de délinquants a attaqué à coups de feu une maison avec l'intention de l'incendier. Le propriétaire a frustré l'attaque en tirant sur les attaquants, tuant l'un et blessant un autre (mis en liberté après avoir été soigné!). Quelques jours plus tard, une manifestations d'une centaine de mapouches résidants à Santiago y a détruit des locaux commerciaux et tenté d'incendier un des nouveaux bus électriques, pour protester contre "l'assassinat" de leur frère d'Araucanie par "un latifondiste protégé par l'Etat". D'autres incendies ont encore été provoquésdans la région.
- Une bombe a été remise et a explosé dans un comissariat de Santiago, faisant 5 carabiniers blessés, dont 2 gravement. Une autre a été envoyée à un ex-ministre, directeur d'un grand groupe financier, mais a pu être retirée à temps. Les bombes contenaient un explosif industriel difficile à se procurer. Un groupe anarchiste se les a attribuées.
Economie
- Google installera ici en 2020, sur une superficie de 23 ha au sud de Santiago, un second "Data Center", un investissement de 200 millions de dollars. Il aura sa propre sous-station électrique, générateur, deux bâtiments, hangars et parking.
- L'entreprise chinoise Huawei (bannie aux États-Unis) a ouvert ici son 6° magasin. Elle sera très probablement aussi charge du développement de l'infrastucture du réseau 5G de téléphonie dans le pays.
- La firme chinoise Didi, similaire à Uber, s'est installée dans le pays et compte déjà 16.000 conducteurs à Valparaiso. Elle compte "attaquer" Santiago en août. A différence d'Uber et Cabify, elle exige un permis de conduire professionnel -préférant recruter des chauffeurs de taxis-, en prévision de ce qui sera exigé dans la loi actuellement en discussion au parlement.
- La parlement a dérogé la "Loi Réservée du Cuivre", qui date de 1958, et obligeait l'entreprise nationale d'exploitation du cuivre (Codelco) a transférer 10% de ses rentrées au budget des forces armées. A diverses occasions, lorsque ces rentrées couvraient à peine le coût de production, cela l'avait obligé à s'endetter et empêché de faire des investissements avec des fonds propres.
- Mallplaza, compagnie qui possède et contrôle une grande partie des centres commerciaux du pays, a envoyé un courrier électronique à ses locataires pour leur demander de connaître non seulement les ventes physiques, mais également celles réalisées par internet ou par téléphone au cours de 2018, tant dans les locaux qu'ils ont dans ces centres comme ailleurs mais remises aux clients dans les locaux des "malls" "pour mieux répondre aux besoins des personnes", car "le consommateur coexiste de manière omnicanal entre le monde physique et le monde numérique, ce qui implique une évolution des tendances pour le secteur des centres commerciaux". En effet, les clients achètent de plus en plus en ligne et ne vont au magasin que pour retirer leurs produits (avec comme conséquence la diminution des produits en exhibition et du personnel de vente). le problème pour les "retailers" est que le montant du loyer pour les locaux dans les centres commerciaux se compose d'une partie fixe et d'une partie variable en fonction des ventes enregistrées dans le magasin., et ils ne veulent évidemment pas être taxés sur ce qu'il vendent par internet (alors que, parallèlement, le groupe Mallplaza voit diminuer ses rentrées, les ventes physiques sur place diminuant). Avec ce nouveau scénario, la relation entre le détaillant et celui qui gère le centre commercial a changé et, par conséquent, aussi le modèle selon lequel cette relation était réglée. Les ventes par mètre carré, un indicateur qui était utilisé historiquement dans le secteur de la vente au détail pour, par exemple, établir la valeur locative d'un espace, perdent aujourd'hui leur pertinence par rapport à d'autres qui reflètent mieux cette nouvelle réalité. Aujourd'hui, la tendance mondiale tend à mettre davantage l'accent sur les revenus fixes et à mieux comprendre le comportement des flux publics dans un centre commercial.
- Le désemploi à Santiago est monté à 8,4%. produit à la fois du freinage économique et de l'abondance d'émigrés. Les secteurs les plus affectés sont la construction 8en baisse) et le commerce (technologisé).
- Les trois entreprises qui avaient gagné le concours public pour installer ici des fabriques de produits dérivés du lithium ont annoncé le retrait de leurs projets, sans donner leurs raisons. Les fluctuations du marché et l'évolution technologique de la fabrication de batteries peuvent en être la cause.
- La firme chinoise de cartes de crédit UnionPay fait les démarches pour commencer à opérer ici à la fin de l'année.
Education
- 41% des chômeurs chiliens ont un diplôme d'éducation technique ou universitaire.
- Les professeurs du secteur public ont mis fin à leur grève, après 50 jours, mais assurent qu'ils continueront à réclamer les points qui ne leur furent pas concédés. Il leur faudra maintenant récupérer les jours de classes perdus.
Santé
- Selon l'ONU, le Chili est le pays latinoaméricain où il y a eu le plus de contagion du VIH depuis 2010. Il y aurait 71.000 personnes affectées.
- Le président Piñera a voyagé à Osorno, oû il a annoncé le retour de l'eau potable (après une semaine sans elle), après l'épisode de contamination avec de l'essence. Mais l'entreprise lui a clairement menti: alors qu'il rentrait à Santiago, on a vérifié que l'eau n'était arrivée que dans quelques secteurs et, à certains endroits, n'était pas potable. Selon l'entreprise sanitaire, il y avait un "excès de consommation" qu'elle n'a pu compenser, mais elle n'a pu expliquer la nouvelle contamination. Les 160 petites citernes mises à disposition des gens pour y prendre de l'eau étaient insuffisantes et le maire a engagé des camions citernes et mis 80 tanks de plus.
Le ministre des Travaux, alors sur le terrain, a expliqué que l'entreprise a deux lignes de production mais qu'une seule fonctionnait, raison de ne pouvoit servir toute la ville. Il a qualifié la situation d'intolérable, de "grave faute éthique et manque de sensibilité envers les habitants". Le gouvernement a disposé des voitures de police pour accompagner et accélérer le transport des nouveaux filtres depuis Santiago et même un helicoptère pour les mettre en place. Des enquêtes sont en cours, tant de la part de la supervision des services sanitaires comme du Ministère Public, pour déterminer les responsabilités. Le président de la république a la faculté d'annuler la concession de la firme, qui est de propriété espagnole. (On a fréquemment des ennuis ici avec les compagnies espagnoles.) Les habitants de la ville ont fait plusieurs manifestations demandant cette annulation et le parlement -tant la chambre que le sénat- a voté une résolution la demandant aussi.
L'entreprise a ainsi confirmé sa mauvaise réputation: elle a déjà reçu 85 sanctions en 5 ans et fut responsable de déverser des eaux servies dans le lac Llanquihue alors qu'elle administrait le système de traitement de ces eaux. On vient de plus de découvrir qu'elle faisait la même chose, déversant des eaux servies dans la baie d'Ancud, à l'île de Chiloé.
Le président Piñera a renoncé à un voyage pour assister à un séminaire d'Alphabet (Google) aux Etats-Unis pour rester observer la situation d'Osorno et analyser les protocoles d'opération. Il a accélé l'envoi au parlement d'une proposition pour augmenter les amendes aux entreprises sanitaires qui ne rendent pas dans les conditions adéquates les services qui leur correspondent.
Les pertes pour le commerce et l'industrie de la ville se montent à plus de 8 millions de dollars et l'entreprise sanitaire n'a promis que 2 mois de service gratuit alors que la Loi de la Consommation stipule qu'en cas de suspension injustifiée d'un service de base, le fournisseur indemnisera directement le consommateur avec un montant équivalent à dix fois la valeur moyenne quotidienne de la facture pour chaque jour sans livraison, sans préjudice des indemnités supérieures qui peuvent être réclamées par des procédures judiciaires volontaires.
Pour se défendre lors de ces procès (et celui que mène déjà le Ministère Public), la firme a engagé un ex-directeur du Conseil de Défense de l'État et membre de la défense du Chili contre la Bolivie devant la Cour de La Haye, lequel a renoncé à ce poste pour se mettre du côté de l'entreprise contre les citoyens d'Osorno!
L'eau est enfin revenue à tout Osorno après 10 jours et le président Piñera a annoncé que seront appliquées à l'entreprise "les sanctions les plus drastiques selon la loi" et que si les compensations offertes aux habitants ne les satisfont pas il y aura procès collectif.
L'enquête a révélé que le combustible qui a contaminé l'eau provenait d'un tank appartenant à la même entreprise, qui alimente un groupe électrogène destiné à impulser l'eau vers les coupes hautes, qui se trouve juste à côté de la prise d'eau de la source et n'est opéré que par une seule personne, qui a laissé trop longtemps ouvert le robinet de passage, provocant un débordement, parce que le cadran indicateur ne fonctionne plus de façon normale depuis longtemps.
Une radio vient de plus de découvrir qu'il existe depuis octobre passé un rapport dénonçant de multiples défauts d'entretien dans cette entreprise.
Transports et Communications
- Le plan de la future ligne 8 du métro vient d'être informé. Elle partira du centre commercial Mall Tobalaba et ira jusqu'à l'avenue Providencia, avec 14 stations et 18,7km. [La 2e station sera "Portales", à 5 minutes de chez moi.] La construction devrait commencer fin 2020
Science et environnement
- La loi interdisant la remise des achats dans des sacs en plastic a un an. On calcule qu'elle a évité la fabrication de 2.000 millions de ces sacs. Mais elle a eu d'autres conséquences: la fabrication et vente de sacs en plastic pour les ordures a augmenté de 30 à 40%; les supermarchés vendent aussi des sacs en plastic réutilisables faits à base de canne à sucre (la loi interdit seulement les dérivés du pétrole); les sacs en papier se sont multipliés mais la plupart contiennent des métaux qui sont aussi perjudiciels pour l'environnement.
- 40.000 litres de diesel ont été déversés par accident dans la mer de l'extrême sud du pays (zone de Puerto Natales). Le vent a empêché qu'ils sortent de la baie et la force navale a pu en récupérer une grande partie.
- Le pays est devenu un acteur important en matière d'énergie renouvelable, obtenant la 11° position à niveau mondial et 2° en Amérique Latine (après l'Argentine, 10°). Il est 8° (mondial) en puissance solaire. Il faudrait au pays moderniser sa loi sur la distribution électrique selon la consultrice EY qui a fait cette étude.
- L'organisation Global Footprint Network a publié une étude qui montre que le Chili laisse une "emprunte écologique" supérieure à la moyenne mondiale et que si tous les pays faisaient de même toutes les ressources produites par la Terre cette année auraient déjà été épuisées.
EXTRA:Économie chilienne
(Extrait de "El País" d'Espagne, 14/07/2019)
(Extrait de "El País" d'Espagne, 14/07/2019)
Ce qui se passe au Chili semble être influencé par une série de facteurs complexes, certains conjoncturels et d'autres à long terme. La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis est évidemment l'un d'entre eux, En mai dernier, la croissance interannuelle n'était que de 2,3%, en particulier lastrée par l'exploitation minière - un secteur clé qui ne récupère pas.
Les économistes de différentes tendances s'accordent toutefois pour dire que le Chili connaît depuis longtemps un problème de capacité de croissance, indépendant du cycle économique. Et le marché chilien a du mal à trouver de nouvelles voies d'expansion, ce qui se reflète dans le fait que les volumes d'exportation par habitant sont stables depuis 10 ou 12 ans.
D'autre part, les indicateurs de confiance, tant des entreprises que des consommateurs, ont diminué en raison du climat politique. Car un élément qui a affecté l’économie chilienne est lié aux réformes qui n’ont pas encore été approuvées par un Parlement très polarisé, où le parti au pouvoir de Piñera n’est pas majoritaire et n’a pas fait preuve de la compétence politique pour parvenir à un consensus avec l’opposition.
Bien que l’économie ne soit pas confrontée aux problèmes du Brésil et de l’Argentine, les aspirations de la population sont grandes et se heurtent à la réalité. La présidence est confrontée à une période complexe: la popularité du président avoisine les 30%, la croissance a été inférieure à celle promise et les citoyens ne voient aucune amélioration de l'emploi et des salaires. En tout état de cause, ce n’est pas l’opposition qui capitalise sur les difficultés de l’économie: il semble hautement probable [?] que la droite ontiendra à une nouvelle période aux élections présidentielles de 2021.
Mon opinión : il est imposible de faire un pronostic pour les prochaines élections, vu la méfiance généralisée face aux partis politiques. Le plus probable est que tout se joue en fonction des noms et de la personnalité des candidats.
Les économistes de différentes tendances s'accordent toutefois pour dire que le Chili connaît depuis longtemps un problème de capacité de croissance, indépendant du cycle économique. Et le marché chilien a du mal à trouver de nouvelles voies d'expansion, ce qui se reflète dans le fait que les volumes d'exportation par habitant sont stables depuis 10 ou 12 ans.
D'autre part, les indicateurs de confiance, tant des entreprises que des consommateurs, ont diminué en raison du climat politique. Car un élément qui a affecté l’économie chilienne est lié aux réformes qui n’ont pas encore été approuvées par un Parlement très polarisé, où le parti au pouvoir de Piñera n’est pas majoritaire et n’a pas fait preuve de la compétence politique pour parvenir à un consensus avec l’opposition.
Bien que l’économie ne soit pas confrontée aux problèmes du Brésil et de l’Argentine, les aspirations de la population sont grandes et se heurtent à la réalité. La présidence est confrontée à une période complexe: la popularité du président avoisine les 30%, la croissance a été inférieure à celle promise et les citoyens ne voient aucune amélioration de l'emploi et des salaires. En tout état de cause, ce n’est pas l’opposition qui capitalise sur les difficultés de l’économie: il semble hautement probable [?] que la droite ontiendra à une nouvelle période aux élections présidentielles de 2021.
Mon opinión : il est imposible de faire un pronostic pour les prochaines élections, vu la méfiance généralisée face aux partis politiques. Le plus probable est que tout se joue en fonction des noms et de la personnalité des candidats.